Profiteur ou Sauveur ?

Son sommeil était lourd. Autour de lui, le noir total. Il avait l’impression d’avoir été aspiré nulle part. Et cela effrayait un peu le jeune garçon. Il n’aimait pas ne pas savoir où il se trouvait. Déjà que son sens de l’orientation n’était pas le meilleur au monde... Alors si en plus il ne savait pas où il se trouvait, c’était la cata pour lui. Ren avançait dans cet endroit désert et sans couleur. Enfin, plutôt dans cet endroit au couleur monochrome : tout était noir, sauf lui, il était une tache blanche sur un fond ou une toile noire. Il baissa le regard sur son torse : sa blessure était toujours là, mais la douleur n’était plus. Par contre, le blandinet s’affola lorsqu’il remarqua que son sabre n’était pas dans ses mains. Il se mit à regarder autour de lui, cherchant désespérément la lame rouge de son précieux katana.

Puis... Quelque chose bougea dans sa tête : s’il ne ressentait pas la douleur malgré la blessure toujours présente, c’est qu’il devait dormir... Oui, il n’y avait que cette explication. Ren fut soulagé et comme pour le féliciter d’avoir trouvé ce qui lui arrivait, le paysage se colora lentement, laissant place à une plaine verte infinie. Il s’allongea, son corps se décrispant complètement, savourant ce rêve qui lui servait à se détendre. Il se sentait bien, la température était comme il faut, tout comme le souffle du vent. Ren adora ce rêve, pour une fois, il appréciait autre chose que le sang et le combat et tout ce vert avait un étrange effet apaisant sur lui. Sans vraiment savoir pourquoi d’ailleurs.

Mais il s’en fichait, il était bien, c’était le principal. En plus, il se reposait et s’était ce dont son corps avait besoin. Même s’il se doutait que sa blessure allait lui paraitre dix fois, voir cent fois plus forte qu’au moment de s’endormir. Tout comme ses muscles qui allaient lui faire souffrir le martyre. Mais c’était normal : il avait trop poussé pendant son combat avec Jack. Son corps était allé plus loin qu’il le permettait. Il n’avait réussit ses derniers coups que grâce à sa forte volonté d’esprit. Et son envie de se battre. Sinon, il se serait effondré bien avant d’avoir put toucher son adversaire. Ren le savait très bien. C’est pour ça qu’il devrait s’entrainer encore plus dur.

Malheureusement pour lui, son rêve se brisa et la douleur apparue comme une vague, ou plutôt comme une tempête qui bataillait dans son corps. Son visage d’ange se crispa. Il avait horriblement mal. Et c’est cette douleur qui le réveilla. Il ouvrit difficilement les yeux et regarda autour de lui. Il était encore sur la plage et il faisait toujours nuit. Rien de nouveau... A part le visage qui se trouvait au dessus de lui... Visage qu’il ne connaissait pas. Ren se redressa vivement pour s’éloigner, mais une douleur vivace le stoppa dans son geste et se plia sous la douleur.

Gekai était tranquillement en train de se balader sur la plage et vu qu'il ne savait pas encore bien où il se trouvait car il venait à peine d'arriver au lycée et dans cette ville. Il commençait déjà à se demander comment il allait faire pour rentrer car s'était définitivement... perdu. Il chercha, en vain, et se retrouva sur la plage. Il s'asseya et regarda la lune en souriant. Il sentait qu'il commençait à s'endormir mais quelque chose le réveilla, ou plutôt quelqu'un. Une personne se tenait par terre, il avait de souffrir. Il se demandait quoi faire mais il se dit que s'en prendre à quelqu'un qui est sans défense serait lâche et cela salirait son honneur donc il préfera le prendre et le faire s'assoir en lui attribuant les premiers soins.

- Sa va ? Qui t'as amoché comme ça ?

L'inconnu se releva doucement avec son sabre et il lui hurla limite dessus.

" Sa ne te regarde pas "

Alors Gekai se releva et il le regarda avec méchanceté et commenca à créer sa sphère de décomposition.

- Si tu veux jouer à ça tu va perdre vu dans l'état que t'es. J'te conseille de rester calme si tu veux pas te retrouver avec les pieds à la plaçe des mains.

Il créa la sphère autour de l'inconnu et se mit à sourire. Il commençait à sentir une sensation en aucun point désagréable mais il y avait un bémol, il était vraiment mal en point et tuer un homme sans qu'il puisse se défendre était déloyale donc il le laissa choisir.

- C'est toi qui voit !