Perdu [Ren Tachi + Yun Kasoka]

Une ombre se faufilait devant une maison. Elle regarda la plaque... Et donna un violent coup dans le mur juste à côté. Il ne se fit pas mal, mais sa colère ne diminua pas non plus. Voilà maintenant cinq longues heures que Ren Tachi cherchait désespérement ma maison de son nouveau clan, les Sakuya. Mais il ne l'avait toujours pas trouvé...

Il avait un plan pourtant... Enfin, ce qu'on pouvait appelé "plan" n'était qu'un vulgaire morceau de papier avec un sorte de tour et un chemin incompréhensible donné par son maitre. Ce dernier ne savait rien faire d'autre à part combattre et apprendre de nouvelle chose. Il n'avait donc appris que ça à Ren.

Et maintenant, il en patissait. Ren s'éloigna, mais une aura attira son attention, derrière lui. Surement un habitant de la maison. Le jeune garçon au visage d'ange, aux cheveux blancs et aux yeux rouges se retourna pour faire face à l'inconnu. Une main tenant fermement son trop long sabre, près à le déguéner si besoin.

Comme à l'habitude, je faisais de la muscu chaque soir pour me maintenir en forme. Je retournai dans ma chambre quand j'aperçut quelqu'un approcher de la maison. Intrus ou visiteur? Je ne savais pas et ai décidé d'aller voir par moi même. J'ai rapidement passé dans ma chambre, prit mon gunblade.

Cette arme était à la base mon fusil à pompe. J'avais dû le modifier lourdement. J'ai démonter la totalité de l'arme et la remonter avec une lame sous le canon et un manche pour pouvoir changer de cartouche. Et un système pour que le manche puisse servir autant au fusil qu'à l'épée. Le manche se trouvait sur le côté gauche de l'arme et c'est de ce côté qu'on mettait les chargeur que j'ai dû créer pour le fusil. Les douilles vides sortaient par la droite. Le manche n'avait pas vraiment changé, j'avais juste instalé un système qui met la poignée et la gâchette en pendantes et un autre mode qui coincé la gâchette et ne laissait utilise que la lame et la poignée est droite comparée au canon. Voilà, plus ou moins, à quoi ressemble mon gunblade.

Après ça, je suis allé à la rencontre de l'arrivant. La lune était déjà haute. J'avais mes sens en éveille. Qui sais ce que cachait cette individu? En peu de temps je me susi retrouvé devant lui et lui demandai:

-Que fais-tu ici, petit?

Son visage était charmant et ses cheveux blancs me troublaient. Qui que cela pouvait être, je devais me montrer vigilant.

Un homme aux cheveux noirs se tenait en face de lui. En soit, rien de bien dérangeant. Sauf que Ren n'aimait pas trop l'arme complexe dont il était équipé, il était fier de son katana parfaitement aiguisé au tranchant impeccable et au fourreau finement décoré. Sans parlé du fait que le blandin venait de taper dans le mur de sa résidence.

" Que fais-tu ici, petit ? "

Ren hésita. Il joua la carte de la manipulation, pour être sûr de ne pas avoir de problème. Il baissa la tête et se mit à sangloter avant de répondre.

- Je me suis perdu, j'essaye de retrouver ma maison.

Des larmes coulèrent sur son petit visage fin. Il avait appris à ne jamais montrer ses sentiments et à en créer de faux pour manipuler les autres. Il s'approcha de l'homme en face de lui mais en restant toujours dans l'ombre, cachant ainsi sa longue arme.

- Vous pourriez m'aider à la retrouver ??

Ren détestait être faible, même pour faire semblant, mais il se trouvait qu'il était en face d'une maison mafieuse et que cet homme en était sorti, donc il en faisait partie. Il mettait donc toutes les chances de son côté. Surtout que si cet homme l'attaquait, il ne s'attendrait pas à une forte riposte.

En voyant cet ado pleurer, j'ai failli m'énerver. Il était armé et se mettait à pleurer comme ça, que risquait-il? De se faire punir par ses parents? Je n'en sais rien, mais je n'allait pas le laisser comme ça. J'ai soupiré et lui ait répondu:

D'abord, tu arrête de pleurnicher. Tu as quel âge?! Tu doit avoir 15-16 ans, je sais pas. Alors m'amadouer avec ce comportement de fonctionnera pas. Et pis t'ai armé, tu risque pas grand chose... quoi que. Et je veux bien t'aider, mais pas de coup fourré. Tu vis où, un peu près?[b]

Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre, mais j'étais près à toute réaction de sa part. Ma main tenait fermement mon gunblade, en mode épée. J'étais trop rpès pour me risquer au fusil et pis il ne semblait pas si dangereux que ça. Mais qui sait. J'ai l'air d'être un gars qui obéit au doigt et à l'oeil à ses chefs et pourtant mon libre arbitre allait jusqu'à contester les ordres quand ils me semblaient que ce n'étaient pas les meilleurs pour la situation, donc cet ado pouvait me réservé une bien mauvaise surprise...

Ren s'attendait à ce que l'homme s'affole un peu en le voyant pleurer. Mais non, il ne plia pas, il lui dit ceci :

" D'abord, tu arrête de pleurnicher. Tu as quel âge ?! Tu doit avoir 15-16 ans, je sais pas. Alors m'amadouer avec ce comportement de fonctionnera pas. Et puis t'es armé, tu risque pas grand chose... quoi que. Et je veux bien t'aider, mais pas de coup fourré. Tu vis où, à peu près ? "

Ren s'étonna mentalement. Il ferma les yeux un moment, soupira longuement et quand il rouvrit les yeux, il avait entièrement changé. On aurait une toute autre personne : son visage était devenu dur, son regard froid. Il donnait même l'impression de faire 10 années de plus. Il toisa son interlocuteur de haut en bas. Il n'avait rien de spécial, mais il avait de l'intuition ou alors une espèce de sens animal. Son maitre lui avait dit que tout le monde en possédait un, mais que pour certain, il était caché au fond de soi. Ce devait être le cas de cet homme surement.

- Je ne pleurnichait pas. Et mon âge ne te regarde pas. On ne t'a pas appris que c'était mal de demander ce genre de chose ? Ren lâcha un soupire exaspéré. Et pour l'endroit où je dois me rendre, j'en sais rien. On m'a donné un plan pourris.

Le long sabre passa de sa ceinture à son épaule. Il attaquait toujours dans cette position. C'était une habitude pour lui. Il ne savait pas pourquoi, puisqu'après tout, cette posistion inconfrotable pour les sabreurs était plutôt un désavantage. Pour lui ce n'était pas le cas : il trouvait même qu'il était plus rapide dans cette position pour sortir son épée de son fourreau.

Il avait pris cette position car il n'était pas sûr des intentions de son vis-à-vis. Et ne sachant pas cela, il devait se préparer à tout !

Son changement de comportement et même le différence de version de son problème me troubla. Je fronçais les sourcils et en déduit vite qu'il jouait la comédie, ou la joue encore. J'avais un petit manipulateur en face de moi. Je repris me expression habituelle, sois inexpressif et lui dis d'un ton froid:

-Petit, de un, le fait de savoir le plus possible sur un inconnu me regarde. En tant qu'homme du clan Hatano, je me le dois. Surtout toi qui est armé. Et de deux, pourquoi me donnes-tu deux versions différentes de ton problème? Tu me dis que tu veux retourner chez toi et là tu me sors que tu as un plan pour aller là où tu dois aller. J'en déduis donc que tu as un rendez-vous avec quelqu'un ou que tu me mente sur le deuxième fait. Mais il n'y aurais aucune logique que tu mente, c'est ça que je trouve étonnant. Dis-moi la vérité avant que je ne déduise quelque chose qui pourrait t'attirer des ennuis.

Voyant sa position au niveau de son arme, je mis la mienne entre lui et moi. Je sentais la tension entre lui et moi et je n'avais pas à m'emporter trop vite, je n'en tirerai aucun avantage.

Ren n'écouta pas le baratin que débita l'homme en face de lui. Ce qui attira son attention par contre, ce fut l'arme que pointa vers lui ce même homme. Ren plissa les yeux, même s'il n'avait pas écouté ce qu'il avait, il s'en souvenait. Il lui répondit froidement :

- Tout d'abord, tu demande rien tant que toi même tu n'as rien dit. Ensuite, t'arrête de m'appeler "petit" ou je te coupe la langue. Et pour finir, les deux versions sont justes : je vais à ma nouvelle maison, mais je ne sais pas où elle se trouve. Mais bon, tu dois être incapable de m'aider, vu que tu détourne le sujet.

Sur ces mots, Ren prit le chemin opposé à celui du côté de l'homme, tournant le dos à l'arme. Pourtant, la tension regnait encore, comme pesante. Malgré le fait que Ren tournait le dos à l'épée, la tension était telle que le blandinet au visage d'ange était sûr ces gardes, près à se retourner si besoin.

Ren au bout de quelques mètres, se remit à regarder les environs et à essayer de décripter le "plan". Il poussa un cri dénervement. Ce plan n'en était pas un !! Ren se retint de le déchirer. Ce mettre en rogne pour un vulgaire bout de papier n'allait pas le faire avancer et trouver la maison de son clan.

Et maintenant il s'énervait. Cet ado était surprenant. On commence à parler, il pleure, pui sil devient sérieux puis énervé. Ca m'amusait. Et il est allé jusqu'à me menacer. Je lui répondis avec un calme perturbant:

-De un, tu n'es pas en position de me donner des ordres. De deux, essaye juste pour voir, je rameute mon clan. Et de trois, tu ne le laissais pas l'entendre, surtout avec ton changement d'humeur.

Puis le voyant partir:

-De toute façon on se retrouvera, tôt ou tard!

Je ne savais pas où il allait et le fait qu'il parlait de nouvelle maison ,je craignais qu'il n'aille dans un clan ennemi. Je devais le savoir. Quand il fut assez loin, je décidai de le suivre, discrètement. Mon gunblade en mode fusil.

Je soupirais une nouvelle fois. Ce vulgaire morceau de papier était en ce moment mon pire ennemi et c'était un ennemi vraiment très fort ! Tous à cause de mon maitre !!! Mais quelle idée de me donner quelque chose qui ne me servirait à rien !! J'avais des envies de meurtres là ! Et pas des petites : des vrais et des sanglantes. Le prochain qui croisera ma route regrettera d'être né ! Sauf si bien sûr, il faisait partie de mon futur clan.

J'inspirais un bon coup, la patience... C'est ce qui me manquait d'après mon maitre, oui, la patience, sauf d'en un combat. Je souris à cette pensée : j'étais vraiment fait pour tuer et en plus, j'amais ça. Mais j'allais vraiment devoir faire d'immense efforts pour m'entendre avec mes futurs compagnons d'armes.

- Mais c'est pas une raison pour me donner un plan à la con !! Connard de Maitre !!!

J'avais finis mes pensées à haute voix. Je me retins de justesse de déchirer le papier que j'avais entre les mains. Je décidais de m'assoir pour me calmer et reprendre mes esprits un moment. C'est donc un petit banc non-loin qui me servit de lieu de méditation. Je forçais mes jambes à se croiser.

En fermant les yeux, j'entrepris de me concentrer sur mes combats. Mes muscles se détendirent rapidement, mes épaules relevées et droites par l'énervement saffaisèrent lentement. Je méditais sur mes combats, j'adorais ces moments, car je les revivais extérieurement, donc je pouvais voir ce que j'avais mal fait.

Mes sens ouverts aux sons extérieur, j'entendis un crissement de botte à peine inaudible. Je rouvris les yeux, me leva d'in bond et saisis mon arme. Mais rien... Je fixais la rue à ma gauche, c'est de là que je venais et c'est de là que j'avais entendu ce bruit. Mais toujours rien. J'haussais les épaules et repartis à la recherche de la maison du clan des Sakuya.

Cet ado me surprenait. Il portait un plan qui semblait déféctueux, voulait aller à sa nouvelle maison. Tout ça me faisait croire qu'il allait rejoindre un clan, et pas le mien par contre. Cela me déplaisait, il sembalit bien gentille et tout, mais je devais le tuer pour éviter un affrontement futur.

Je le suivais discrètement alors qu'il semblait enervé contre ce bout de papier qui lui servait de plan. Je l'observais s’asseoir et se mettre à ... méditer? Je ne voyais pas la logique, mais il était assis sur un banc, les yeux fermé. Cela me paraissait très étrange.

Sans le vouloir, je fit frotter une de mes botte sur le sol et cela attira son attention. J'eut à peine le temps de me cacher. Il m'avait entendu?! J'en revenais pas. J

'ai serré mon arme et suis sorti de ma cachette, derrière une voiture, et l'ai pointé sur lui et lui dit:

-Je sais pas qui t'es, mais tu me fais de gros soucis. Pour moi, et pour mon clan. Je vais devoir t'éliminer. Ca me déplait, mais je suis forcé. N'y voit rien de personnel.

Je fronçai les sourcils et continua:

-Ne fait pas de geste brusque et file moi ton arme et je pourrai te laisser la vie sauve.

Je ne savais pas à quoi m'attendre face à cet ado étrange. Je me préparais à tout ce qui pourrait me mettre à mal si le combat devait à être engagé.

La tension était palpable, malgré l'absence d'ennemi. Ren était pourtant sûr d'avoir entendu un bruit. Il était sur ses gardes et il eut raison : à peine eut-il repris son chemin que l'homme de tout à l'heure sortit de derrière une voiture. Alors c'était bien lui que Ren avait entendu, il n'avait donc pas rêvé ! Son entrainement avec son maitre avait été très efficace, même plus qu'il ne l'avait pensé.

L'homme pointa son arme sur lui :

" Je sais pas qui t'es, mais tu me fais de gros soucis. Pour moi, et pour mon clan. Je vais devoir t'éliminer. Ca me déplait, mais je suis forcé. N'y voit rien de personnel. "

Ren l'écouta. Son expression neutre et froid ne changea pas, même lorsque son interlocuteur parla de le tuer. Tuer, c'est ce qu'il faisait de mieux après tout. Et au lieu d'avoir peur ou de chercher à fuir, Ren se mit à sourire mentalement. Il l'avait dit : le prochain qu'il croiserait regrettera d'être venu au monde. La réplique qui suivit amusa beaucoup le jeune garçon :

" Ne fait pas de geste brusque et file moi ton arme et je pourrai te laisser la vie sauve. "

Le blandin éclata de rire. Il s'étouffa presque, se tordant de rire :

- M... Moi ? Te donner... Mon arme ?? Tu me fais bien rire !

Ren ne mit pas longtemps à se calmer. Il arrêta aussi vite qu'il s'était mis à rire. Son visage était encore plus froid et ferme que tout à l'heure. Son aura avait tout d'un assassin et ces yeux rouges semblaient être de sang.

- Tu ne toucheras jamais à mon précieux katana.

Ren ne sortit pas le sabre de son fourreau, il le laissa trainer au sol, la protection s'entrechoquant avec les pavés, créant une mélodie envoutante, mais irrégulière. La tension créé par les deux hommes se mit à refroidir progressivement les lieux. Ren sourit, les conditions étaient remplies.

L'image de Ren devint flou, mais encore présente. Le blandin s'avança toujours plus près de l'homme qui le menaçait de son fusil...

Cet ado me faisait de plus en plus souci. Son rire me troublait. Ne sait-il pas que je peux l'abattre d'un tir? Peu importe qui il était, il était soit inconscient, soit fou. Je fronçai les sourcils et reculais alors qu'il avançais vers moi, laissant traîner son katana au sol. Je ne pouvais me permettre; j'étais pas assez entraîner.

J'avais un choix à faire: tenter de me battre ou dégager? Je choisis de dégager. Mais encore faut-il que je sache à quelle vitesse il courrait. Je courais longtemps, pas particulièrement rapidement. Etais-je foutu ou pas? Cette question me travsera à peine l'esprit que je dit à ce qui allait devenir mon adversaire:

-Tu te calme tout de suite où je m'énerve. Je plaisante pas.

Mais il continuait sa marche vers moi. Dans un cliquetis, je mis mon gunblade en mode épée, ai retiré le chargeur de fusil à pompe et ai attaqué sauvagement dans un sillage vertical , mais il contra. Je continuais comme ça pour voir, de un, comment j'allais m'en sortir et si il était si dangereux que ce qu'il paraissait.

Chaque secondes me paraissait une éternité. Ce sale gosse maniait mieux l'arme blanche que moi, c'était bien frustrant. Je m'étais bien trompé sur son compte. J'ai tout de suite décidé de reculer lentement en restant, cette fois-ci, sur la défensive.

Alors que Ren s’avançait d’un pas lent, mais régulier, l’homme en face de lui sembla réfléchir. Réfléchir à quoi ? Dans un combat, une personne qui réfléchit trop n’a que très peu de chance de s’en sortir. C’était une loi fondamentale, la loi du plus fort, mais aussi celle de celui qui agit le plus vite et le mieux.

Le blandinet se fichait de ce qui pouvait torturer ainsi son adversaire, tout ce qu’il savait, c’est qu’il n’était pas à la hauteur. La technique qu’il allait utiliser n’avait rien de simple ou de facile à faire, il avait mis un sacré moment pour la réaliser. Et encore, s’est surtout que parce qu’on son corps répondait aux attentes dont la technique avait besoin, car sinon, il aurait put y passer beaucoup plus de temps.

- Tu te calme tout de suite où je m'énerve. Je n’plaisante pas.

Pourtant, Ren avait l’impression de voir un gamin devant lui. Il sentait son anxiété et tous ses doutes. Le jeune garçon le vit transformer son arme, passant de fusil à épée. Et il attaqua. Ren ne sortir même pas la lame du fourreau pour se premier coup. Par contre, par respect et pour montrer qu’il ne le sous-estimait pas, il se débarrassa de la protection, mettant à jour la lame rouge qui scintillait à la lumière de la lune.

Au début du combat, son adversaire attaquait beaucoup, choisissant une posture et des coups offensifs. Mais, voyant qu’il ne touchait pas le blandin, il préféra reculer et se mettre sur la défensive. Ren sourit narquoisement. Il venait de faire une grosse erreur : en ne l’attaquant plus de face, il lui permettait de mettre sa technique en pratique.

Ren ne se fit pas attendre et commença à marcher, d’abord lentement, autour de l’homme, pour finir par courir. Dans le léger brouillard naissant, son image devint tordue, elle ne laissait plus rien paraitre. Son ennemi remit son arme en pistolet, et essaya de lui tirer dessus. "Essaya", car les balles ne firent que traverser l’image de Ren.

En effet, il courait et les gouttes d’eau du brouillard créé une sorte de fausse image représentant Ren, sans pour autant que ce dernier ne soit là. Le blandin se mit alors à attaquer. Ses coups n’étaient pas forts, mais très nombreux, faisant ainsi de petites blessures superficielles, mais dont le sang s’échappait en continu.

Et l’inévitable arriva : Ren atteignit le poignet de son adversaire et celui-ci, sous la douleur, lâcha son arme. Ren s’arrêta presqu’immédiatement, il écarta l’arme plus loin, regarda l’homme.

- Tu ferais mieux de retourner chez toi. Je ne me bats pas contre quelqu’un qui n’a pas d’arme et puis, tu ne pourras pas vraiment te battre dans ton état.

Fit remarquer celui-ci, en regardant la petite flaque de sang qui se formait et grandissait à chaque goutte qui y tombait.

Durant le corps à corps, je compris ma faute, trop tardivement par contre. Lorsque je retins mon ardeur au combat, l'autre commença une sorte de technique que l'on voit dans des jeux vidéo de combat. Il me tournait atour, à m'en donner le tournis... MAis je ne voulais pas rester comme une simple proie appeurée, j'essayai de l'atteindre à coup de fusil à pompe... rien! Et il me montra enfin le pourquoi il tourne autour de moi. Il se mit à enchaîner les coups tout autour de moi telle une tornade. Les coups portés n'étaient pas puissants, mais nombreux. Un à la tête, au torse, à la hanche... il ne m'épargnait rien. Il finit par atteindre mon poignet et je lâchai mon arme sous la douleur. Il arrêta son manège infernal et poussa mon arme plus loin. Il me dis ceci:


- Tu ferais mieux de retourner chez toi. Je ne me bats pas contre quelqu’un qui n’a pas d’arme et puis, tu ne pourras pas vraiment te battre dans ton état.

Ces mots couplés à ma douleur physique éveillèrent encore cet instinct qui sommeille en moi. Cette chose qui semble insignifiante mais qui révèle un côté destructeur de ma personne, en plus d'une agilité presque féline. Je restais un instant sans rien dire, courbé vers l'avant. Puis je me redressai léchant le sang sur mon visage et de mes bras. Puis je lui dis, avec un sourire incontrôlé:

-Moi, retourner chez moi? Tu méprend... tu ne connais pas la force que je garde encore... cette chose que je ne maîtrise pas une fois lâchée et qui ne retrouve sa cage de raison qu'après le combat... tu vas la connaître...

Je soupirai... je ne sais plus pourquoi, mais, par contre, je sais que je ne réussi plus à me contrôler l'instant d'après. Ignorant jusqu'à mes douleurs, je fonçai sur lui qui tenta de me frapper. D'un bond gracieux j'esquivai son coup en plus de me retrouver derrière lui. Il frappa de manière circulaire pour m'atteindre mais ne réussit qu'à rater mon crâne de quelques centimètres. C'était presque du calculé... j'y croyais pas. Puis, vivement, je lui asséna un coup de poin au ventre suivi d'un au menton. Profitant encore de l'étourdissement éphémère de mon adversaire je lui asséna encore un coup de ranger de l'armée à la face. J'étais devenu sacrément souple...

Je l'ai laissé se remettre de ces coups, en gardant un sourire moqueur au visage, puis lui ai adressé ces paroles:

-Même sans arme qui ne est qu'une extension de mon corps je peux te vaincre. Il ne faut pas donner trop de valeur aux outils tel mon gunbalde ou ton katana. ... Sinon, comment expliquer qu'à main nu j'ai su te mettre en disgrâce plus facilement qu'avec mon arme? ... Tu ne peux répondre à ça... pas dans l'immédiat. Tu n'as plus qu'à aller pleurer chez ta moman, pauv'chou.

Voilà sur quoi je voulais finir le combat. ... Enfin... ma partie contrôlable le voualit. L'autre, qui restait, ne voulait pas... il voulait protéger mon corps. Et pis, à ce que j'ai vu, il est bien plus puissant que ce que je le suis donc autant m'appuyer sur lui contre cet ado bizarre.

Son adversaire ne bougeait pas. Comme s’il regardait sa vie défilé devant lui. Tel était l’impression qu’avait le jeune garçon aux cheveux aussi immaculés que la neige blanche. Il ne voyait pas son visage et ne bougea pas. Pourtant, lorsque son "adversaire" se redressa, il lui semblait différent... Comme s’il était devenu un animal.

- Moi, retourner chez moi ? Tu te méprends... Tu ne connais pas la force que je garde encore... Cette chose que je ne maîtrise pas une fois lâchée et qui ne retrouve sa cage de raison qu'après le combat... Tu vas la connaître...

Ren ne répondit rien. Il n’avait pas peur. Il n’avait jamais peur. Pour lui, il n’y avait que deux choses : le combat et la victoire. Il pouvait très bien mourir, il s’en fichait. Il pouvait agoniser pendant des heures entre la vie et la mort, cela ne changerait pas son attitude. Rien ne méritait à son regard d’avoir peur. A part bien sûr si on lui disait que les combats étaient interdits jusqu’à la fin de la planète ou alors qu’il perde son si précieux katana. Mais sinon. Non. Rien pour lui ne justifiait qu’il devait avoir peur.

Soudain, malgré ses innombrables blessures plus ou moins profondes, il s’élança vers le jeune garçon à la peau pâle et au visage d’ange. Il abattit son arme sur l’autre, mais il l’esquiva avec une facilité presque déconcertante. Ren lança une attaque circulaire qui rata de peu, mais qui fit reculer d’un pas son adversaire. Il grogna contre lui-même, fit tourner rapidement le manche de son katana dans sa main pour le reprendre correctement et avec plus force. Mais ce moment d’inattention lui couta une baisse de garde et deux coups de poings, l’étourdissant faiblement. Un autre coup arriva, plus fort que les autres. Et plus dangereux. Dangereux, car, même si Ren se la pétait un peu, son corps, lui, était très fragile. Voir même trop en comparaison de sa folie meurtrière. Normalement il compensait avec son énergie, son envie de ne pas abandonné, ses rapides mouvements et ses techniques apprises dans cet unique but. Mais là, c’était plus difficile. D’ailleurs, une ancienne blessure se remit lentement à saigner, imbibant son haut.

- Même sans arme, qui n’est qu'une extension de mon corps, je peux te vaincre. Il ne faut pas donner trop de valeur aux outils tel mon gunbalde ou ton katana... Sinon, comment expliquer qu'à mains nues j'ai su te mettre en disgrâce plus facilement qu'avec mon arme ? ... Tu ne peux répondre à ça... Pas dans l'immédiat. Tu n'as plus qu'à aller pleurer chez ta moman, pauv'chou.

Ren sourit. Un sourire désolé pour cet idiot qui se tenait devant lui. Il ne savait pas ce que c’était de ne faire qu’un avec son arme... Quelle tristesse pour lui. Un léger silence s’installa. Sinistre. Idéal à la situation. Il fut rompit par le cri de Ren qui retentie lorsque l’homme du clan Hanato l’attaqua de nouveau. Le coup était fort. Comme le dernier. Ren avait voulu se protéger avec son bras, mais celui-ci n’avait pas tenu le choc et s’était brisé. Ren avait mal. Horriblement mal. Il n’arrivait plus à bouger son bras. Le pire étant que c’était avec ce bras qu’il se battait. Mais il n’avait pas dit son dernier mot. Loin de là. Il n’accepterait pas la défaite. Peu importe le moyen, il vaincrait ou mourrait. Si son adversaire n’était pas résolu à le tuer, alors il gagnerait.

Ren mit le manche de son arme entre les dents. Il devait tout d’abord remettre son bras en place. L’os était cassé et il n’était plus droit. Il serra les dents et d’un coup, il remit droit son bras blessé. Il pendait toujours, mais la douleur était moins importante. Il ne lui restait plus qu’à ramener son bras d’une façon qui ne devrait pas le déranger : il déchira le bas de son haut pour en faire une écharpe. Il ne devait pas se laisser faire. Son adversaire était repartit chercher son fusil-épée, ne se souciant plus de lui. Le cerveau du blandin se mit à tourner à toute vitesse : il devait trouver un moyen de le mettre hors d’état de lui nuire.

Ses mains. Il devait attaquer ses mains. Ren prit une profonde inspiration, il allait devoir donner le meilleur de lui-même !!

- Désolé pour toi, mais ma mère est morte de mes mains depuis belle lurette !

Et il s’élança. Son attaque était plus maladroite que celles d’avant, mais tout aussi utile : elle toucha son ennemi à la main, lui faisant une profonde entaille dans celle-ci. Mais ce coup n’était du qu’à la surprise qu’il avait réussit à donner. Il savait très bien qu’il ne réussirait pas une seconde fois. Il espérait que ce coup suffirait à repartir sans d’autres blessures...